À quoi je sers ? (exercice, 3ème partie)

Continuons avec notre exercice, qui doit nous aider à mieux cerner le sens participatif de notre activité. Après nous être demandé quelle est notre mission, puis en quoi nous sommes reliés aux autres, le troisième point demande de nous pencher sur la manière dont notre activité peut nous affecter de façon large :

3- Qu’est-ce que je reçois ?

Dans mon activité, je peux donner, et je peux aussi recevoir. Dans ce domaine, ce que je reçois par mon travail ne m’affecte pas toujours seul et peut avoir des retombées directes ou indirectes sur les gens qui me sont proches. En ce sens aussi, la portée de mon activité peut être dite « plus grande que moi ». Divers domaines sont concernés :

  • Qu’est-ce que je reçois en termes de salaire ?
  • Qu’est-ce que je reçois en termes de compétences ?
  • Qu’est-ce que je reçois en termes de confort ?
  • Qu’est-ce que je reçois en termes de relations sociales ?
  • Qu’est-ce que je reçois en termes de richesse intérieure ?

… en termes de salaire ?

Évidemment, un des premiers intérêts d’un travail salarié, c’est le salaire. Quel que soit son montant, ce qu’il me permet de faire est en soi une justification qui peut me le rendre précieux, spécialement si je ne suis pas la seule personne qu’il fait vivre.

… en termes de compétences ?

Quel que soit mon emploi, il me permet de développer des compétences. Je peux continuer à me former si j’ai de la chance, je peux aussi développer mon endurance ou ma patience si mon emploi est moins intéressant. Toutes ces compétences peuvent avoir un intérêt dans l’avenir, ou peuvent au contraire me servir dans ma vie privée. Un emploi où je m’efforce d’être aimable peut éventuellement me permettre d’être plus zen face aux enfants qui crient. L’idée est ici de chercher quel est le bénéfice secondaire dont mes proches peuvent profiter et que je développe grâce à mon travail.

… en termes de confort ?

Vont parfois avec une activité, des avantages annexes qui ont eux aussi leur importance et peuvent affecter nos proches : un téléphone de fonction, le CE, la photocopieuse qui facilite les démarches administratives…

… en termes de relations sociales ?

Un travail, c’est aussi des rencontres quotidiennes. On peut pester contre nos collègues ou des clients, mais cela serait-il mieux de rester chez soi toute la journée ? Notre famille ne bénéficie-t-elle pas aussi de ce changement d’air ?

… en termes de richesse intérieure ?

De même, est-ce que mon activité ne me permet pas d’expérimenter des situations que je ne rencontrerais pas sinon ? Par exemple un déplacement qui nous amène dans une ville où nous n’aurions jamais mis les pieds, un défi technologique, un collègue étranger, l’obligation de parler en public… Ce sont autant de situations qui développent notre connaissance du monde, des autres et de soi, qui développent notre richesse intérieure et alimentent notre conversation. Ce sont autant e bénéfices pour nous-mêmes et nos proches que nous n’aurions peut-être pas pu expérimenter en dehors de notre activité.

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