Pas besoin des autres pour être heureux ?

Bah tiens… tous nos philosophes depuis l’antiquité sont arrivés précisément à la conclusion que nous ne saurions être vraiment heureux seuls. Il n’est pas jusqu’à la psychologie positive qui constate qu’au contraire, une vie sociale dense est un facteur significatif de bonheur. Et même que les extravertis sont globalement plus heureux que les intravertis. Vous doutez ? Alors en bon philosophe à l’esprit critique, nous allons tester l’assertion par son contraire : et si moi, je veux soutenir que je n’ai besoin de personne pour être heureux ? Lire la suite

Le bonheur chez Aristote

Philosophe de l’antiquité grecque (384-322 AVJC), Aristote rentre à « l’Académie » de Platon à l’âge de 17 ans et restera son disciple pendant 20 ans. Mais celui qui se disait « ami de Platon et plus encore de la vérité » critiquera les idées du maître et finira par fonder sa propre école (« le lycée »). En 343, il est choisi pour devenir le précepteur du futur Alexandre le Grand. Accusé d’impiété à la mort d’Alexandre, il doit quitter Athènes et s’exiler.

•    Pour Aristote, le bonheur est le but de la vie humaine, le bien suprême.
•    Le bonheur est un bien qui n’est pas fourni par l’extérieur mais qu’on doit trouver en soi-même, dans sa propre activité.
•    On le rencontre quand on concrétise nos spécificités d’êtres humains, c’est-à-dire quand on agit et qu’on le fait de façon raisonnée.
•    Le rapport à l’autre, et notamment l’amitié, sont des éléments importants du bonheur. Lire la suite